Arrivée cool à Bordeaux-Saint-Jean, déchargement puis remontage des vélos dans un couloir tranquillement mais sans traîner.
On campe sous une lumière de route, pas super super.
On roule jusqu'à l'Atac! C'est juste un supermarché...
On roule bien, on se perd à plusieurs reprises. Mais on s'en fout car la route en sortie de la banlieue verte de Bordeaux est plutôt sympa et agréable.
Après une boucle-détour, la première crevaison du voyage est la bienvenue, tiens ! Ole s'y colle !
Après plantage des couchages, on file rapidement vers les bords de la Garonne qui est bien claire et relativement bonne.
Vrai début du canal latéral de la Garonne pour nous.
On commence à mourir de faim quand on nous annonce la fête à Sérignac. Quatre sandwiches jambon fromage en plein milieu de l'apéro du 15 août offert à tous devant l'église du village.
On quitte Sérignac et sa bonne humeur (en gardant la nôtre) pour la presque extrême chaleur du bord de canal.
A l'occaz, on se fait suivre par un roller-man de 45 balais bien tapés qui suit bien.
Théâtre du Canal ?
Il s'agit bien d'un champs de chanvre !
Textile, évidemment.
On quitte ensuite le bord du canal pour faire un infarctus sur une nationale... On a plus trop l'habitude des voitures !
Un petit repas sympa, des pâtes... Mais ! à la sauce fromage, hélas décevante, mais innovante !
L'eau du canal est relativement claire et accessible, la vaisselle y sera faite sans soucis !
Toulouse.
On croise des flics à vélo et on leur demande le chemin. L'un d'eux appelle le central pour savoir le chemin à emprunter...
Excellent départ à 8h20... car on s'est tout simplement levé à 6h20.
Interminable canal... C'est très beau, mais un peu monotone.
Carcassonne.
Cité magnifique et retour au camping pour lessive de 23 à 24h pour Ole et Geoff !
Fini le canal, à nous les routes de montagne.
On entre réellement dans les Pyrénées.
On commence dans les gorges : Gorges de la Pierre-Lys puis celles de Saint-Georges.
Le col de Jau en chiffre : 6,7% de dénivelé en moyenne sur 13,4 km - 896m de dénivelé - 10,7% de dénivellement maximum.
Après s'être attendus et félicités, on s'équipe à l'abris d'un... abris où chaque (cyclo-)touriste a noté son nom et la date.
On fait la photo souvenir puis hop, la descente de 25 km !
On attend 19h avec impatience car la cuisine est fermée jusqu'à cette heure tardive (on n'a pas mangé ce midi sauf barres et isostar, on était en pleine descente).
On termine la soirée sur un concert gratuit de Obrint Pas, un groupe de Catalans engagés !
Zéraldine.
On prend la route et la vision du Canigó s'offre à nos mirettes bées.
Pour la pause de midi, Ole nous offre un prieuré qui restera dans les anales, et dans le vocabulaire courant du périple ("à chacun son prieuré", "se faire un prieuré", "putain de prieuré!", "un mini-prieuré"...).
La nuit méga-pluvieuse donna le nom définitif de cette ville : Amélie-les-douches !
On roule tranquillement jusqu'à Argelès.
Collioure.
"En Cours de Root" (des musicos fous et vagabonds squatteurs campeurs). Rencontre de l'anglais de Manchester qui nous avait filé son gaz à Quillan.
L'appel de la Madeloc est irrésistible, on fonce! 680 m d'altitude, le prieuré de Fab. La fin de la route (du 24%) se termine à pieds.
Direction la frontière espagnole, la route est semée d'embuches : des multi-croquettes terribles avec mêmes quelques tunnels pas sympas, mais on reste cool.
Sur la route, on se fait deux ou trois nationales dangereuses, très très !
On dîne à Palamos, petite bouffe sur le muret qui borde la digue et la plage.
Palamos c'est Blankenberge exposant 13.
Fab se fait un bonne grosse insolation, breakdown.