On attend 19h avec impatience car la cuisine est fermée jusqu'à cette heure tardive (on n'a pas mangé ce midi sauf barres et isostar, on était en pleine descente).
On termine la soirée sur un concert gratuit de Obrint Pas, un groupe de Catalans engagés !
On arrive bien à temps à la gare du Midi.
Arrivée cool à Bordeaux-Saint-Jean, déchargement puis remontage des vélos dans un couloir tranquillement mais sans traîner.
On roule bien, on se perd à plusieurs reprises. Mais on s'en fout car la route en sortie de la banlieue verte de Bordeaux est plutôt sympa et agréable.
Après une boucle-détour, la première crevaison du voyage est la bienvenue, tiens ! Ole s'y colle !
Zéraldine.
On entre réellement dans les Pyrénées.
Après s'être attendus et félicités, on s'équipe à l'abris d'un... abris où chaque (cyclo-)touriste a noté son nom et la date.
On roule jusqu'à l'Atac! C'est juste un supermarché...
Après plantage des couchages, on file rapidement vers les bords de la Garonne qui est bien claire et relativement bonne.
On campe sous une lumière de route, pas super super.
On fait la photo souvenir puis hop, la descente de 25 km !
Le trajet est long malgré le G et le V du TGV.
On prend la route et la vision du Canigó s'offre à nos mirettes bées.
Vrai début du canal latéral de la Garonne pour nous.
On commence dans les gorges : Gorges de la Pierre-Lys puis celles de Saint-Georges.
Excellent départ à 8h20... car on s'est tout simplement levé à 6h20.
Sagrada Familia.
Interminable canal... C'est très beau, mais un peu monotone.
"En Cours de Root" (des musicos fous et vagabonds squatteurs campeurs). Rencontre de l'anglais de Manchester qui nous avait filé son gaz à Quillan.
Fini le canal, à nous les routes de montagne.
Direction la frontière espagnole, la route est semée d'embuches : des multi-croquettes terribles avec mêmes quelques tunnels pas sympas, mais on reste cool.
On commence à mourir de faim quand on nous annonce la fête à Sérignac. Quatre sandwiches jambon fromage en plein milieu de l'apéro du 15 août offert à tous devant l'église du village.
Le col de Jau en chiffre : 6,7% de dénivelé en moyenne sur 13,4 km - 896m de dénivelé - 10,7% de dénivellement maximum.
Ultime nuit inconfortable.
La nuit méga-pluvieuse donna le nom définitif de cette ville : Amélie-les-douches !
L'appel de la Madeloc est irrésistible, on fonce! 680 m d'altitude, le prieuré de Fab. La fin de la route (du 24%) se termine à pieds.
Collioure.
On roule tranquillement jusqu'à Argelès.
Sur la route, on se fait deux ou trois nationales dangereuses, très très !
Il s'agit bien d'un champs de chanvre !
Un petit repas sympa, des pâtes... Mais ! à la sauce fromage, hélas décevante, mais innovante !
Pour la pause de midi, Ole nous offre un prieuré qui restera dans les anales, et dans le vocabulaire courant du périple ("à chacun son prieuré", "se faire un prieuré", "putain de prieuré!", "un mini-prieuré"...).
Pedrera (Casa Mila).
Cité magnifique et retour au camping pour lessive de 23 à 24h pour Ole et Geoff !
A l'occaz, on se fait suivre par un roller-man de 45 balais bien tapés qui suit bien.
Fab se fait un bonne grosse insolation, breakdown.
On quitte Sérignac et sa bonne humeur (en gardant la nôtre) pour la presque extrême chaleur du bord de canal.
Parc Guell.
On croise des flics à vélo et on leur demande le chemin. L'un d'eux appelle le central pour savoir le chemin à emprunter...
Palamos c'est Blankenberge exposant 13.
Textile, évidemment.
On dîne à Palamos, petite bouffe sur le muret qui borde la digue et la plage.
Carcassonne.
Toulouse.
Théâtre du Canal ?
On quitte ensuite le bord du canal pour faire un infarctus sur une nationale... On a plus trop l'habitude des voitures !
L'eau du canal est relativement claire et accessible, la vaisselle y sera faite sans soucis !